Les photos! Les ph...

Me voila sur flickr. J'ai uploadé une dizaine de photos. Elles sont commentées et vous pouvez y ajouter des commentaires comme sur mon blog. Certaines ne seront accessibles que par la famille et les amis. Je m'efforce actuellement de trouver un moyen pour que vous puissiez voir mes photos directement (les photos sans visage sont publiques).

Mais si mes photos ne vous intéressent pas (je suis pas susceptible remarquez), vous pouvez librement surfer sur les photos des flickeriens. Pour ne vous donner qu'un exemple, j'ai recherché les tags "angers", "nantes" pour me rappeler mes villes fétiches. J'ai trouvé des photos de Royal Deluxe à Nantes notamment, plutôt sympa. C'est comme un moteur de recherche mais avec que des photos partagées par les internautes.

[Vous aurez compris, par le jeu de couleurs que je casse le c.. à vous montrer, que je vante le mérite de ce site particulièrement intéressant. Je vous encourage vivement a y jeter un oeil]

Flicker of light

Google Mail ou GMail (prononcez JMail!) a enfin ouvert ses portes aux internautes (en Australie en tout cas). Si vous n'avez pas encore de compte email chez eux, vous pouvez maintenant en créer tranquillement. Il vous faut un mobile parce qu'ils vous envoient un code en texto à la place du classique email de vérification, ça évite d'être spamé à ce qu'ils racontent... Si vous n'avez pas de mobile (comme moi), demandez moi (pas par téléphone ^^), j'ai 100 invitations pour créer un compte. Je tiens ce discours depuis 10 mois maintenant: "c'est simplement la messagerie ultime du web".

  • 2.6Go de stockage, inutile de vider sa boîte mail, il y a toujours de la place.
  • Le moteur de recherche Google pour rechercher dans vos mails (inutile donc de classer ses mails...).
  • Affichage des mails par discussions plutôt que les trop classiques et pas pratiques boîte de réception et messages envoyés.

Je l'utilise depuis février dernier et je n'ai jamais eu ni problèmes ni spams. Certains m'ont dit qu'ils n'arrivaient pas à envoyer des mails avec pièces jointes (j'ai jamais eu ce problème là). Mais bon quand on ne met pas son Windows à jour et qu'on fonctionne encore avec Internet Explorer... Pour des gens qui bossent dans l'informatique, c'est simplement inacceptable, la discussion est close! ^^ Et avoir une adresse Hotmail, Caramail ou j'en passe sur son CV quand on bosse dans le domaine, ça fait aussi super tâche (sauf si vous voulez bosser chez Microsoft ou Lycos, et encore c'est de bonne guerre de leur montrer que vous prenez simplement le meilleur produit sans leur lécher le c..). Evidemment le meilleur navigateur, c'est Safari, mais tout le monde n'a pas la chance d'avoir un vrai système d'exploitation :).

Je voulais vous faire découvrir flickr, où vous pouvez créer un compte pour stocker vos photos sur leurs serveurs (vous pouvez charger 20Mo de photos par mois, soit 40Mo de stockage 2 mois après, ...). Vous décidez de la restriction d'accès à vos photos (tout le monde, famille, mot de passe,...) et les gens peuvent commenter vos photos comme un blog (c'est d'ailleurs un outil utilisé surtout par les bloggeurs en fait). Depuis peu, flickr a été racheté par Yahoo!, preuve qu'ils ne font pas n'importe quoi. Et puis c'est la mode alors faut s'y mettre :D (mais je dois avouer que je n'ai encore rien uploadé... bientôt promis).

Sinon voilà Elvis Costello, pour ceux que j'accompagnerai à l'Opera House de Sydney (j'ai les places!). J'adore ses lunettes assorties à la cravatte. Un gars avec des lunettes comme çà ne peut faire que de la bonne musique.


Des trucs sous les ongles

Une araignée angevine m'a envoyé un questionnaire et je me dois d'y répondre en invitant 5 d'entre vous à faire de même. Et ça tombe plutôt bien parce que j'avais rien à dire dans ce billet de toute façon. Noël approche super trop vite et je crois que je vais me le prendre dans la face sans rien comprendre (quoi je parle comme une racaille?!). Ce sera le Noël le plus étrange que j'aurai eu et peut-être que je n'aurai jamais.

How does it work?
Write 6 random facts about yourself, and then list the names of 5 people whom you in turn infect.

1. J'ai horreur de m'enfoncer des trucs sous les ongles. Ca m'orripile horripile (Google donnait le plus de résultats pour cet orthographe et je n'ai pas de dico français, désolé, merci l'araignée) tellement, que je peux me charcuter jusqu'à l'os pour enlever ces sales machins. Il y a quelques mois, je me grattouillais les cheveux tranquillement quand j'ai senti un petit picotement au bout du doigt. Je regarde, incrédule, et découvre que je m'étais enfoncé un cheveu court (2 ou 3mm) sous l'ongle. J'ai cru que je rêvais. Mes cheveux sont peut-être super épais (genre crin de cheval ou paillasson) mais quand même, il y a des limites à la connerie (peut être pas en fait). Et hier je me suis enfoncé un bout de peinture de robinet. Vous savez l'enduit qui fait que le robinet paraît métallique même s'il est en plastoc. Et je peux pas l'enlever parce que la peinture s'écaille et se brise, laissant toujours le morceau plus gros dessous. Et ce matin j'ai cogné mon doigt contre mon lit, résultat: la merde s'est enfoncé un peu plus en dessous de l'ongle. Ravi... CA M'ENERVE!

2. J'ai découvert qu'il fallait que je mette de la crème solaire pour bronzer. Sinon je brûle comme un homard dans une casserole. Et je pensais pas mais ça marche, même avec ma peau de roux! C'est pas encore le bronzage de rêve mais c'est déjà mon record personnel.

3. J'évite de marcher sur les carreaux de carrelages qui ne sont pas complets ou sont coupés par les murs. Je sais, je suis un peu superstitieux et un peu déjanté.

4. J'ai de plus en plus l'impression qu'Agent K. est de la famille de Jean Claude Vandamme.

5. Je ne peux pas vivre sans mouchoir et ne comprends pas comment vous pouvez avoir une salle de bain avec aucun mouchoir dedans...

6. J'adore les idéogrammes chinois, surtout ceux que je ne comprends pas (presque tous en résumé).

Répondez à ce questionnaire non pas pour sauver une petite fille atteinte d'un cancer du cerveau mais juste pour parler un peu de vous (bande d'égocentriques! Prenez exemple sur moi ^^). Donc j'envoie ce questionnaire à:
  • Anne Laure
  • Amélie parce que je n'ai pas de nouvelles depuis un petit moment
  • Damien-binome pour la même raison
  • Christophe, pour voir s'il va sur mon blog de temps en temps cet ingrat :)
  • A la dernière personne qui postera sur ce billet (vous attendiez la première? benh non...)

Vous êtes tous invité, sauf Schtroumpf Grognon

Voyeux Annijersaire Yannick! Mais je cacherai ton âge, ça commence à être gênant toutes ces années... Ceci dit, si vous voulez vraiment connaître son âge, faites la somme des bougies du gâteau, ajoutez-y le nombre de fleurs de ce même gateau. Ajoutez ensuite le nombre de bougies du chandelier. Finalement retirez le nombre de bougies du gâteau, ce dernier nombre préalablement divisé par 3. Quand je pense qu'après ce chef d'oeuvre, je n'ai même pas été choisi Maître Patissier-Chocolatier...



Moi, j'aime pas les anniversaires...
Schtroumpf Grognon

Crutch

Vive les béquilles...

Balle de break

Aïeuuuuh!, ça fait mal pitin! Nous sommes allé faire un pitit tennis ce matin avec Nico et Fred (Khaled, sale lâcheur...) et je n'ai rien trouvé de mieux que de me fouler la cheville au tout début de notre séance. J'ai pu continuer à jouer sans trop de difficultés parce que le muscle était chaud. Mais maintenant, qu'est-ce que je déguste! Pfff, J'aurais dû regarder mon horoscope avant de sortir du lit ce matin...

Ah les femmes...

Deuxième récit de mes aventures du week-end dernier. Après avoir depensé une fortune en cadeaux de Noël à Sydney vendredi, la journée de samedi était plus calme mais pas moins hilarante.

Tout commença (c'est du Tintin ça!) lorsque je décidai (quel magnifique utilisation du passé simple) de faire une lessive. La lessive est toujours un grand évènement dans ma vie d'étudiant. D'une part parce que c'est un peu la loterie sur l'état des vêtements à la sortie. "Vous les connaissiez avant... Les voici maintenant!" (on échappe pas à C'est mon choix). D'autre part parce qu'ici il faut des pièces de $1 pour lancer une machine. Et ces pièces sont une denrée rare à Weerona, plus prisée encore que les doghnuts du mardi soir. Heureusement pour moi, la lessive se passe comme j'avais convenu avec la machine à laver (oui madame! Je deal avec les machines à laver, moi!), très bien. Après le lavage, l'étendage. Mais la semaine dernière, le temps était pourri et j'hésitai donc à laisser mes fringues menacés par des nuages plus vraiment très blancs (même après lavage). J'étends pourtant quelques affaires mais le manque, cruel, de pinces à linges me fait rapidement renoncer. Je reviens alors dans la laverie pour utiliser le sèche-linge (encore ses maudites pièces de $1). Après avoir rempli son ventre de mes affaires humides, je revins chercher mes fringues dehors pour les mettre également dans l'estomac du monstre.

[Mais avant de continuer, un petit éclairage sur la géographie des lieux s'impose. La laverie est accessible par l'intérieur de mon immeuble par cartes. Tout fonctionne avec ces cartes magnétiques à Weerona (comme dans les hôtels). Et la laverie dispose d'une porte menant vers une terrasse isolée (comprendre fermée par de lourdes cloisons de bois de 2m de haut) à l'extérieur (non, je ne prendrai pas de photo de cet endroit, je vous laisse imaginer). Evidemment la porte se referme automatiquement et est verrouillée par le système magnétique cité ci-dessus. Je pense qu'avec ses explications, vous commencez à saisir ce qui a pu m'arriver.]

Je revins donc prendre mes affaires étendues sur la terrasse et au moment de revenir vers la laverie, la cruelle vérité m'apparaît, telle un éléphant dans un couloir ou un ange plus lumineux que la lumière du jour (c'est beau ça!): ma carte magnétique m'a laissé tomber, elle est restée dans la laverie...

Showtime! Il va falloir escalader ce muret de bois ou attendre que quelqu'un d'autre entre dans la laverie. Je prends la première solution, plus rapide, plus digne d'un vrai aventurier des temps modernes (sauf en cas d'échec...). C'est fou comme on découvre de nouveaux trucs quand on est dans des situations insolites. Je découvre pour la première fois depuis que je suis ici, que sur le haut du muret repose un barbelé que la rouille commence à ronger. Il sert évidemment à éviscérer les intrus venant de l'extérieur. Mais figurez-vous que ce barbelé est à double tranchants, comprenez qu'ils éviscère également les pauvres résidents qui veulent faire le trajet inverse... Heureusement ma dextérité m'évite le pire et je m'en sors avec un tibia légèrement attaqué par les rebors en bois. Libre! Certes mais je suis maintenant en dehors de Weerona sans carte. Prisonnier dehors si vous voulez. Pas de problème, il fait chaud, quelqu'un aura surement laissé sa fenêtre ouverte. C'était le cas de Daniel, mon voisin qui m'ouvre les portes (de l'enfer). Retour à la case départ, dans la laverie, devant ma carte reposant sur le sèche-linge. Je lui jette évidemment un regard accusateur et méprisant.

Je finis de remplir le sèche-linge, carte magnétique en main. J'insère ma dernière pièce de $1 (Il ne peut en rester qu'une...) dans la boiboite. J'appuie sur start et attends que la lumière orange s'allume. J'aurai pu l'attendre pendant des heures celle-là. Je regarde la prise, l'interrupteur (il y a un interrupteur sur toutes les prises autraliennes). Tout est bon. Je renonce à donner un violent coup de pied à cette sale bête qui vient d'avaler ma dernière pièce! Je garde mon calme et décide d'aller voir Merry pour voir si la machine a un problème connu. Je rencontre Reiko dans les escaliers qui me dit que "yes, it doesn't work". Elle aurait pu mettre un papier pour le signaler à tout le monde quand même. Nathalie le savait aussi, me dit-elle (ah les femmes...). Peu après, Merry me prête une pièce de son épargne personnelle et je scotche un gros "Out Of Order" sur la sale bête.

Après avoir propagé mes aventures à mes voisins, j'ai appris que Sandrine savait aussi que la machine ne marchait pas (ah les femmes...) et que Ian a déjà perdu $3 dans cette #$!^*! de machine parce qu'elle fonctionne une fois sur deux (ah c'est toujours les hommes qui se font avoir...).

L'erreur est humaine

Le retour du 3617mavie. Après son absence de quelques billets, il revient plus motivé que jamais. Il m'est arrivé des choses à mourir de rire ce week-end. Sur le moment pourtant, c'était loin d'être drôle... Voici le premier récit.

Journée à Sydney vendredi pour faire les marchés de Noël et pour récupérer Canadian Dave de retour de son voyage à Cairns. Nous arrivons vers 11h00 à Sydney, Khaled, Nicolas et moi-même. Direction le Paddy Market où nous passons la fin de matinée avant de retrouver Dave à la gare à 13h15 très précisément. Nous déjeunons tranquillement et Dave nous raconte les détails de son voyage. Puis nous flanons autour du port de Sydney (Darling Harbour), prenons une glace au goût incomparable et repartons direction la gare. Pour ne pas rater le dîner à Weerona, il nous fallait prendre le train de 16h09. Mais avant je tenais à retourner rapidement au Paddy Market pour acheter des articles que j'avais repérés le matin. Ce bazar est à environ 10 minutes à pieds de la gare. Nous arrivons au marché vers 15h45 et je commence à chercher le stand. Le temps jouant contre moi, je presse le pas parmi la foule. Voyant que mes compagnons de voyage ne tiendraient pas l'allure, je leur demande à deux reprises de m'attendre à la sortie le temps que je retrouve ce satané stand. Après quelques minutes, les autres me perdent de vue, évidemment. N'étant pas du tout surpris, je continue ma course effrénée. Le Paddy market est grand et dense, et je passe trop de temps à retrouver ce que je voulais. 15h55, j'y suis, j'essaye, je tâte, je sélectionne, j'achète et paye. Et commence alors la recherche des pékins perdus. Après quelques minutes à les chercher dedans, je décide de les attendre dehors ou j'espère les retrouver plus facilement. Le temps passe, personne. 16h06, toujours personne. Je savais qu'un autre train partait à 16h21 pour arriver encore à temps pour le dîner de Weerona. Je décide donc de les attendre, maudissant l'impression que j'avais qu'ils me cherchaient encore à l'intérieur du marché plutôt que de sortir de cette soupe humaine. 16h15, toujours personne. Deuxième train raté. Mais j'ai cet aiguille dans les trippes qui me fait dire que je n'ai pas le droit de partir sans eux, qui me rappelle que même les soldats ne partent pas sans leurs blessés. Et Mère Nature m'ayant dotée d'une patience que certains qualifieront d'extraordinaire, je les attends plus d'une heure au bord du marché. Bien sur je ne suis pas débile, et j'ai compris qu'ils avaient déja pris la fuite depuis un moment, obnubilés par leur estomac plus que par leur conscience... Et je savais que j'avais raté le dîner à la résidence depuis un moment mais qu'importait désormais?

Je prends donc le train de 18h07 et arrive a Wollongong, que la pluie et les orages s'empressent de ravager à ma venue. Attendant 20 minutes près de la gare le temps que cette douche s'affaiblisse, je rejoins Weerona en 10 minutes, sous des cordes de contrebasses (bien lourdes et humides). Evidemment, arrivé là-bas, la pluie s'arrête comme par enchantement et je croise Khaled dans le couloir. Pendant la discussion qui s'en suivit, la culpabilité de l'un et l'indifférence de l'autre se voit sur les visages comme un grain de beauté sur une mouche (vous n'y aviez pas pensée à celle-là, n'est-ce pas?). Pensant que j'avais tout fait pour attraper le train de 16h09, Dave, Nicolas et Khaled ont pris la décision de partir vers 16h00 après m'avoir cherché et attendu pendant 15 minutes. Ils ont attendu sur le quai de la gare jusqu'à la dernière seconde avant que le train ne parte, m'ont-ils dit, comme c'est mignon...

Voilà une bonne définition de la trahison. On trahit parce qu'on a peur d'être trahi. Dans tous les cas, j'étais, ce vendredi soir, en meilleure position pour faire reconnaitre les erreurs (et j'adore çà, c'est mon gros défaut :P ). Bien sur, ils auraient dû m'écouter et m'attendre en dehors du marché, bien sur j'aurais du leur dire qu'il y avait un train après celui de 16h09. Dans tous les cas, certains auront eu peur de mourir de faim et l'autre aura été trop naïf en la nature humaine. Mais je ne suis pas de nature rancunière et l'ambiance est rapidement revenue à la normal après les débats.

Je remercie ma moman qui, des années de cela, me faisait attendre à la sortie de l'école parfois une éternité parce qu'elle était en retard pour venir me chercher ou m'avait simplement oublié. Tout ça pour dire que pour devenir patient, il faut attendre...