La Quête de l'Ultime Technologie (4ème partie)

La Place du Capitole,
lors de la finale (truandée par 11 ritals)

Le lendemain, Berlingo rapporta l'attestation d'études à l'agence &. Ce jour-là, l'organisation avait changé ses vendeurs-crapules. Son interlocuteur de la veille n'était pas là, et il dut expliquer à la vendeuse remplaçante qu'il rapportait un document nécessaire à son dossier de demande de ligne fine. Sa couleur de cheveux empêcha apparemment la vendeuse de comprendre l'intrigue, et notre héros eut à se réexpliquer. L'entité & avait beaucoup d'imagination pour torturer ses clients, et l'embauche d'une vendeuse à l'esprit artificiellement décéléré en faisait partie. La crapule vendeuse-décélérée finit par comprendre et rajouta la pièce manquante au dossier que son collègue trouva pour elle. Berlingo allait bientôt obtenir la première pièce du puzzle...

Le lendemain, notre petit beurré nantais reçut un Simple Message Superficiel (SMS) lui affirmant que sa ligne fine était ouverte. Et le numéro à 10 chiffres se révéla à ses yeux. Cette information était vitale pour la 2e épreuve de sa quête pour l'ultime technologie : obtenir un modulateur/démodulateur (ou modem). Ci-Gît Tel devait lui fournir cet équipement à condition d'avoir son numéro de ligne fine. Le jour même, Berlingo remplit sa demande de modulateur/démodulateur sur le site en ligne de Ci-Gît Tel. Ceci ne prit que quelques minutes, ce fournisseur demandait bien moins d'information que Franck Tel & Co. Berlingo s'approchait de l'ultime technologie tel un tigre vers sa proie, lentement, avant de bondir sur elle. Le lendemain, notre héros vérifiait déjà son Piège à lettres, une boîte carrée qui servait à enfermer les colis-volatiles. Il devait recevoir celui contenant le modulateur/démodulateur. Car Berlingo le savait, Ci-Gît Tel n'envoyait que des colis-volatiles, ces containers qui vous échappent comme un poisson après sa capture. Le Piège à lettres était vide malgré l'optimisme imperturbable de notre héros.

Plus tard, Berlingo, pris de doutes soudains, vérifia les coordonnées qu'il avait données à son fournisseur. Malheur! Elles étaient erronées! Notre Petit Beurré nantais avait entré 33100 au lieu de 31300 en code postalien. Il avait passé trop de temps à Bord d'Eaux (cf. "La Quête de l'Ultime Technologie", 2ème partie) et sa mémoire avait tournée sous l'effet du vin pourpre. Mais il restait encore de l'espoir : le colis n'était peut-être pas encore parti et il pourrait changer le code postalien à temps. Ce qu'il fit, en ligne, en utilisant une nouvelle fois l'ultime technologie de son travail. Il ne restait plus qu'à attendre...

(suite au prochain billet)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

mais on va y arriver !
y'a combien d'épisode à ton histoire ??
à défaut tu pourrais au moins répondre à mon mail !
biz