Quand la musique pleure
Ok, j'ai pas le moral mais ça n'empêche pas d'écrire un peu... Depuis une semaine, c'est un peu la déprime. Je n'ai toujours pas mon stage et n'ai pas pris le temps de m'en occuper cette semaine, les 4 projets sur lesquels on doit bosser à l'Uni ne sont pas intéressants sauf un en Real-Time Computing, la nuit tombe à 17h, et mine de rien la fin approche je sens que je vais bientôt devoir quitter ce continent attachant. Heureusement cette semaine, j'ai eu un super gros smile pendant 2h...
[EDIT: 00:12 Phil's coming to my room, he almost yelled because I'm writing only in french on my blog... So there, is a part in shakespeare's tongue.]
I saw this poster about that concert at the UniBar (A small concert hall/bar with maybe a 150 people capacity. By the way, I wrote a previous post about a Jazz concert at UniBar, an interesting trio where I took some pictures. And because I'm too kind with you, I made the search in my blog archives and that's here for you guys who didn't read me all the time because you're busy and because I'm boring ;). That post was pretty long, damn! I forgot I was writing so much. But I'm still writing crazy if I'm looking to this post size... So that's it. I decided to go to that concert, and I convinced The Sorel's sisters and their friends Ashley, Jennifer and Will (I forgot one name among all, but I don't remember her name, sorry...). And what happened there...
Unibar, University Of Wollongong, Thursday 27 April - 19:54
Ca commence avec Throsby drive, le groupe de zikos de Weerona. J'aime bien la voix de Bella mais comme je disais à Christophe vendredi, elle mérite peut-être un meilleur guitariste. Et puis le clavier crache un son affreux si ce n'est pas aucun lors de leurs représentations. Attention, j'ai pas dit qu'ils étaient mauvais, non, ils font des choses intéressantes mais il y a des trucs to fix up. Et puis si j'ai acheté leur CD, c'est que j'aime bien, hein!
20:43
Deuxième groupe de jeunes talents, Petibone, 2 violonistes féminines, un contrebassiste (béret vissé sur la tête et chandaille vert, j'adore...), un saxo (béret également), une trompettiste en robe courte de couleur noire à poids rouge, un batteur excité et une chanteuse complètement surréelle. Ambiance jazz manouche, folklore des pays de l'Europe de l'Est, c'était rigolo de voir tout ce petit monde et surtout la chanteuse sauter partout sur scène.
21:51
Paul Greene, la vedette locale, ancien coureur aux jeux olympiques, armé de sa guitare sèche, prend la scène d'assaut soutenu par un batteur, un guitariste (électrique) et un bassiste. Après le son moyen de Throsby drive, correct de Petibone, notre coin droit de la salle est envahi par une pureté acoustique que je n'ai jamais entendue en concert auparavant. Etaient-ce mes oreilles qui n'entendaient pas les sons saturés, ou étions-nous placés idéalement dans ce coin droit de la salle, je ne sais pas trop mais de mon avis, le son était vraiment parfait. Une batterie puissante (j'adore çà...) qui ne couvrait pas les autres instruments. On pouvait facilement distinguer le jeu de la gratte, la voix de Paul, les effets sur la guitare électrique et les graves cherchées du bassiste. Christophe m'a dit que de son côté dans la salle, le son saturait. Alors je pense avoir de la chance d'être un peu sourd ou d'avoir choisi l'endroit parfait ce jeudi soir à l'UniBar.
Complètement bluffé après ce concert, j'ai cherché les albums de ce gars et j'ai écouté, réécouté, cherché, modifié manuellement l'equalizer, augmenté le volume. Rien à faire, les albums mêmes live ne reproduisent pas le son parfait que les enceintes de l'UniBar ont gravé dans mes écoutilles l'autre soir. Je m'en doutais mais quelle déception d'écouter le pauvre son de la batterie sur les albums... Ça reste correct mais bon, c'est comme conduire une Austin après avoir essayé une Mustang. Ouais, je fais dans le vintage (regardez un dico anglais, je connaissais pas ce mot super tendance avant la semaine dernière), mais la ford Mustang quand même, c'est un mythe et il y en a quelques unes en Australie en plus... Tout ça pour dire que je vais sûrement ramener un album (au moins un) de ce Paul Greene en France pour me rappeler l'Australie. Parce que cette musique, c'est le Spirit of Australia, vous comprenez?
Malheureusement je n'ai pas pris de photos, j'ai bien cherché sur le site de l'UniBar parce qu'ils font des photos à chaque concert et soirée (et des photos du public aussi), mais je n'ai trouvé que çà (Matty G., Merry and me) dont je ne me rappelle plus bien l'occasion (yavait bien Throsby Drive et un groupe de nanas chelous mais pour le reste, il faudrait que je fouille les archives de mon blog...). Sinon ya des photos d'un autre concert de Paul (les 5 dernières photos) que j'ai réussi à vous dénicher... Malheureusement je suis tombé sur çà et là-dessus (le reste est ici), Mais comment j'ai pu raté cette nana??? D'où la super déprime maintenant, comme quand la musique pleure...